Une manifestation telle que Tramlabulle ne pourrait pas voir le jour sans le soutien de partenaires et de sponsors qui contribuent, par leur générosité, à la mise en place de l’événement. Nous les en remercions sincèrement
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Manunta Guiseppe, et ajouter les albums Maxime Valmont, Sherlock Holmes.Giuseppe Manunta, né à Naples en 1968, habite aujourd’hui à Rome. Après une formation classique à l’École des Beaux-arts, il se forme à la bande dessinée dans la célèbre Scula Internationale de Comics de Rome. En 1995, il commence le projet Giunchiglia, une aventurière gentiment polissonne, qui sera édité en français en 2007 par Clair de Lune (2 tomes parus). Dès 1998, il se lance dans la production réellement érotique pour les magazines italiens Blue et Selen (dont Vents d’Ouest éditera en français certaines histoires). À partir des années 2000, Manunta participera à nombre de magazines internationaux comme Pentouse Comix, Heavy Metal et Hunter ce qui l’amène à être régulièrement demandé par les organisateurs de salons de la bande dessinée en Italie. Texte © Tabou éditions
Née en 1971 à Budrio (Italie), Laura Zuccheri fait ses premiers pas dans le monde de la bande dessinée en 1992, en réalisant les crayonnés d’histoires publiées dans le magazine Ken Parker, réalisé par Giancarlo Berardi et Ivo Milazzo. En 1995, elle publie Les Condamnés, signant ainsi son premier album en tant qu’auteur avec Pasquale Frisenda. En 1996, les éditions Sergio Bonelli publient dans la collection « Zone X » son album Hardware. Elle entame en 1997 sa collaboration avec la revue Julia (elle réalise également les premières de couverture des Almanachs de Julia). Ayant rencontré en 2006 Sylviane Corgiat, elle publie avec elle, en 2009, le premier tome de la série « Les Epées de verre » chez Les Humanoïdes Associés. Laura Zuccheri mène de fronts plusieurs activités artistiques, en réalisant notamment de nombreuses illustrations ainsi que des peintures à l’huile. Texte © Humanoïdes Associés
Nadar, de son vrai nom Pep Domingo, est né en 1985 en Espagne. Il a étudié les Beaux-Arts à l’université de Barcelone. Ses premiers travaux ont été distingués par les prix “Noble villa de Portugalete” et “Concurs de comic Ciutat de Cornella”. Il a publié de courtes histoires dans des magazines comme la revue de bande dessinée espagnole 2 veces breve, en 2011. Lauréat 2012 de la résidence AlhóndigaBilbao / Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, il s’est installé à la Maison des auteurs d’Angoulême afin de réaliser Papel estrujado (“Papier froissé”), publié en 2015 par Futuropolis. En 2017, il sort avec Philippe Thirault “Salud !” toujours chez Futuropolis. Texte © Futuropolis
Après une maturité gymnasiale en Arts Visuels à Genève, Léonie Bischoff quitte sa Suisse natale pour étudier à Bruxelles, à l’École supérieure des arts Saint-Luc, où elle obtient un graduat en bande dessinée. Elle s’installe ensuite à Paris où elle publie, en 2009, son premier récit graphique dans le recueil Phantasmes chez Manolosanctis (coll. « Agora »). Chez le même éditeur, elle participe l’année suivante à l’album collectif 13m28 (coll. « Agora »), avant de publier sa première bande dessinée solo Princesse Suplex (coll. « Médée »). Léonie retourne ensuite à Bruxelles où elle scénarise et dessine le roman graphique « Hoodoo Darlin” qui sort en 2013 chez Casterman (coll. « KSTR »). C’est le premier album qu’elle signe de son nom complet, plutôt que son pseudonyme “Léonie”, utilisé pour ses publications précédentes. Elle collabore ensuite avec le scénariste Olivier Bocquet sur l’adaptation en bande dessinée des romans éponymes de Camilla Läckberg, La Princesse des glaces et Le Prédicateur aux éditions Casterman. Texte © Wikipédia
Né le 24 décembre 1950 à Retinne (Belgique), Francis Carin a étudié les arts plastiques à l’Institut Saint-Luc à Liège.
En 1976 il collabore, comme dessinateur, à des bandes dessinées publiées dans les journaux Spirou et Tintin. Parmi ces œuvres, Les Diables Bleus une série d’histoires complètes ayant pour cadre la guerre des tranchées et scénarisée par Michel Pierret. De 1979 à 1981, il assiste Arthur Piroton au dessin sur la série Les casseurs de bois sur des scénarios de Mittéï.
En 1983, il crée avec François Rivière et Gabrielle Borile (scénaristes) la série Victor Sackville pour les Éditions du Lombard. Sackville est un agent des services secrets britanniques durant la Première Guerre mondiale et dans les années 1920. Avec François Rivière, il publie également une série courte, Sidney Bruce, aux éditions Glénat. En 2004, Jacques Martin lui demande de remplacer Christophe Simon au dessin de sa série Lefranc pour les éditions Casterman. L’Ultimatum, premier album de cette nouvelle collaboration, sur une série de l’Âge d’Or de la bande dessinée, sort en novembre de la même année. En 2007 paraît un nouveau Lefranc, “La Momie bleue” sur un scénario de Patrick Weber et Jacques Martin. Texte © Wikipédia
Né en 1970 à Porrentruy. Illustrateur.
Formation artistique à l’Académie Maximilien de Meuron à Neuchâtel, puis auditeur libre à l’Ecole supérieure des beaux-arts de Paris et étudiant à l’Institut supérieur de peinture Van der Kelen à Bruxelles où il reçoit la médaille d’argent en 1997. Lauréat de la bourse de la République au Canton du Jura (2008) qui lui permet de résider trois mois à Barcelone.
Durant la campagne électorale cantonale jurassienne de 2006, il crée le blog Super-Elector où il publie des dessins que l’on peut retrouver dans les deux ouvrages Dessins de campagne (tome 1 publié en 2006 et tome 2 en 2010).
Depuis 2008, il participe régulièrement aux albums collectifs de bande dessinée BD-Force et réalise des dessins de presse hebdomadaires pour Arc-Hebdo et le journal satirique Vigousse.
Pitch Comment participe à l’album L’Europe vue par les Suisses (Glénat, 2011) et publie de 2012 à 2016 la série Les Indociles (scénario de Camille Rebetez) (Ed. Les Enfants Rouges). En 2017, « Souvenirs de Damas » est publié par les éditions D+P Delémont. Lauréat du Prix culturel de la Ville de Porrentruy (2002). © Diju
Illustrateur, dessinateur de presse et bédéiste fribourgeois né en 1984, je suis diplômé de l’école Supérieure des Arts St-Luc de Liège. Indépendant depuis 2011, mes dessins sont publiés dans le journal satirique suisse Vigousse depuis 2012 et dans le magazine SEPT.info.
J’ai collaboré à d’autres magazines et journaux suisses dont La Petite Salamandre, L’Educateur et Amnesty International Suisse et participe à plusieurs projets éditoriaux dans la bande dessinée (Bds collectives) et l’illustration ( « Mme Bigote », aux éditions Fleurs Bleues). © Debuhme
Né en 1972, l’artiste lausannois Pal Degome est un dessinateur et illustrateur de BD et de presse, mais aussi caricaturiste Live lors de différents festivals et chroniqueur de BD pour la radio et la TV. C’est en 1994 que sa carrière débute avec sa première BD, « Tronche de cake », puis en 2000, il livre « Première fermentation, 3 décis » et la série « Isa » avec Mona parue dans le Matin Dimanche de 2006 à 2009. En 2014, il crée la série BD Zik&bulle qui mélange ces 2 passions la BD et la musique.L’homme est un véritable passionné de BD que vous pouvez retrouver régulièrement sur blog. Et lorsqu’il ne dessine pas lui-même, il se transforme aussi en journaliste-interviewer en partant à la rencontre d’autres bédéistes célèbres, le micro à la main.
Bien que son physique agréable le promettait à une grande carrière de top model, Baba, contre toute attente, décide de perdre ses cheveux et de faire de la bande dessinée. Sa passion pour le cerf-volant et son amour des pizzas n’étant pas des atouts suffisants pour devenir bédéiste, il décide d’apprendre le métier dans la prestigieuse et onéreuse école Émile Cohl, mettant du coup toute sa famille sur la paille. Au bout de 3 ans, il en ressort avec un diplôme plus ou moins mérité, bien décidé à percer dans le neuvième art. Il ignorait alors qu’il allait en baver parce que la BD, c’est rigolo mais c’est pas fastoche. Il multiplie alors les petits boulots pour s’acheter du pain, en plaçant ici et là des illustrations dans des journaux, pour des associations et même pour la télé mais ce n’est pas encore le succès dont il rêvait enfant quand il lisait avec émotion ses BD de Lucky Luke, Astérix et autre Schtroumpfs. Puis un jour il rencontre Zep, ce qui ne change absolument rien à sa carrière mais c’était sympa. Au bord de la dépression, il décide alors d’ouvrir son blog et là, c’est le triomphe. Pas moins de 3 personnes se bousculent aussitôt sur ce site, laissant même parfois des commentaires cocasses et pertinents. Grâce au net, il rencontre des gens, se fait connaître auprès d’autres et de fil en aiguille, il lance en septembre 2006 avec ses compagnons Lapuss’ et Tartuff la série “Le Piou” dans le journal de Spirou. En septembre 2008, il sort avec la même équipe son premier album au titre évocateur Super Blagues – Finie la Rigolade dont le tome 2 Abus de Pouvoirs arrive quelques mois après en juin 2009. Puis après 3 ans de couveuse, “Le Piou” sort enfin de son œuf sous la forme d’un bel album aux Éditions Dupuis. Caressant l’espoir que celui-ci connaisse une brillante carrière sur des centaines de tomes, Baba s’entoure en attendant de scénaristes compétents et drôles qui l’aideront à conquérir le monde de la BD… ou pas. Au pire, il lui reste toujours l’option du mannequinat… Texte © Dupuis
Né en 1979 à Genève, Vincent suit toute sa scolarité avant de s’exiler à Lyon le temps de se former à l’école Emile Cohl. Il remporte en 2002 le premier prix du concours de bande dessinée suisse Bédémania et se place, en 2009, à la troisième place du concours des nouveaux talents proposé par le festival BDFIL. Il participera d’ailleurs, en collaboration avec les autres gagnants du concours, depuis sa création, au livre « Striptease » édité par le festival lausannois.
Dès 2010, il se lance dans le dessin de presse en mettant son crayon au service de l’hebdomadaire satirique romand Vigousse. A noter également, sa contribution à Pictobello 2012, un événement qui vise à donner la possibilité à des dessinateurs d’investir les espaces de Vevey habituellement réservés à de la publicité le temps de trois semaines. Au-delà de cela, on peut également mentionner ses réalisations pour le Courrier de Genève depuis septembre 2014. Il réalise cette année, aux côtés de son scénariste, le dessinateur de presse Herrmann, « Rodger, l’enfance de l’art », une satire enlevée sur le destin de Roger Federer. Texte © Delémont’BD
Avant d’être dessinateur professionnel, Bruno Di Sano fut, par nécessité, mécanicien automobile. En 1984, après avoir commis quelques albums édités par Michel Deligne, il entre aux Éditions du Lombard où il dessine quelques séries dans le journal «Tintin»: «Arnold le Rêveur» avec J. Thaulez, «Le jeune Renaudin» avec J. Dufaux et Mythic, «Platon ,Torloche et Coquinette» (d’après Renaud) avec Didgé. Pendant une douzaine d’années, il réalise 9 albums «coquins» et participe à 23 recueils collectifs tout aussi «coquins» pour Joker Éditions. Pour le même éditeur, il produit avec F.Walthéry et Mythic, 3 tomes de «Johanna, une Femme dans la Peau», puis s’occupe des décors des aventures de la charmante «Natacha». Pour les Éditions Lefranc il a en outre mis en images deux enquêtes de «Sherlock Holmes» adaptées pour la BD par A.P. Duchâteau. Pour Vents d’Ouest, il signera deux albums de la collection des «Guides en BD». En 2007, à la demande des Éditions Jungle Kids, il transpose en bandes dessinées les aventures de Fred et Jamy, les dynamiques et sympathiques animateurs de la célèbre émission de télévision «C’est pas sorcier» diffusée par France 3, la RTBF et TV5. 2009 marquera ses 25 ans de «métier» et officialisera aussi sa reprise pour Le Lombard de «Rubine», série d’aventures policières imaginées par Mythic avec la complicité de F. Walthéry. Texte © Le Lombard
Née en 1976 à Albertville, Stéphanie Dunand-Pallaz se passionne dès son plus jeune âge pour les histoires, toutes les histoires.
En 1998, une maîtrise de communication audiovisuelle/multimédia en poche, elle se tourne d’abord vers l’animation pour enfants et développe avec eux des ateliers d’écriture.
Son premier projet, en collaboration avec l’illustratrice Sophie Turrel, donne naissance à la série »Histoires de Chats », publiée chez Magnard-Jeunesse.
En 2004, elle publie son premier roman pour les 7/9 ans, « Isa et Zigomar », illustré par Karine Sampol.
La même année, elle fait ses premiers pas dans la BD sous le pseudonyme de Nini Bombardier en co-scénarisant « Les Voisins du 109 » avec Coyote pour « Fluide Glacial » puis en 2006 aux éditions du Lombard.
En 2009, elle reprend la série « Histoires de chats », rebaptisée « Les petits chats » chez Balivernes Editions.
Fin 2014 sort le chat Bracadabra en collaboration avec Sophie Turrel. Texte © Dunand
Illustrateur indépendant, j’ai près de dix ans d’expérience dans les arts visuels. Mon travail m’a mené à me spécialiser dans l’histoire militaire, grâce à la réalisation d’illustrations pour diverses publications et musées en Suisse et à l’étranger. J’ai également collaboré à de nombreux projets avec le Département de la Défense, notamment pour ‘L’Ecole de Recrues en 21 caricatures’, un projet de cartes postales qui a rencontré un grand succès au sein de l’armée. Texte © Embleton
Frédéric Felder est né dans les Pyrénées-Orientales et voit le jour à Perpignan en 1970. Rapidement, sa passion pour les armes à feu le pousse vers une carrière militaire dans laquelle il s’illustrera par de nombreux actes de courage. Mais c’est une forte tête et il a un gros problème avec toute forme d’autorité. Le drame se produira lors de la première guerre du golfe. Alors que l’état-major lui spécifie de ne pas importuner les Italiens, dont le camp est situé à quelques centaines de mètres, il forme un commando, et dérobe tout le stock de grappa transalpin. Cette prise de guerre lui vaut d’être chassé de l’armée. Bien décidé a ne pas finir comme un de ces gars de la légion, il prend rendez-vous avec un conseiller de l’ANPE qui le dirige vers la bande dessinée, secteur en plein essor. Son exaltation pour le bon goût français le conduit tout naturellement vers la prestigieuse maison d’édition les Requins Marteaux. Très vite sa forte personnalité s’impose, il rejoint sous le nom de Franky Baloney l’équipe éditoriale du magazine Ferraille illustré avec laquelle il participera à l’élaboration du Supermarché Ferraille. Dans le même temps, il scénarise de nombreuses bandes dessinées, parmi les plus connues : Muerto Kid. Texte © Les Requins Marteaux
Alexander Izquierdo Plasencia est né à La Havane en 1978. C’est artistes visuel ayant une vaste expérience dans les domaines de l’illustration pour les enfants des livres et la peinture. Alexander est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de San Alejandro à La Havane, plus tard, il travaillé dans les studios d’animation de la télévision cubaine. © Bédéthèque
Eric Ivars est né en 1963 à Paris. Il publie ses premiers dessins dans Fluide Glacial en 1985, puis dans Best, Rock n’ Folk, Hard Rock magazine, Wind Magazine…
Il a aussi dessiné dans de nombreux titres de presse, du journal de Mickey à Pif Gadget en passant par l’Echo des Savanes, Cargo Zone, I love English, Science & Vie junior, L’Auto Journal, Mobile Mag, Nrj…
En 1989 il intègre Psikopat, le magazine de Paul Carali dans lequel seront pré-publiés toutes les histoires reprises en albums comme : Suicides de ménage, Laissez-nous vivre, Bonheurs mélancoliques, Destins ordinaires etc…
Eric Ivars dessine toujours Pour le magazine Psikopat.
En parallèle, il dessine assez régulièrement pour la presse, dans des magazines comme 30 Millions d’Amis, Fluide Glacial, FHM, Men’s Health…
Il a aussi dessiné dans la nouvelle version de Pif Gadget (sorti le 1er juillet 2004) en créant ses petites histoires de Circus Story, reprises en albums par l’auteur.
Fils unique issu d’une famille d’artistes, Vincent L’Épée est né en Suisse, à Neuchâtel, le 17 décembre 1971. Son grand-père était peintre, graphiste, et professeur d’arts visuels. Ses parents sont aussi peintres et étaient également professeurs d’arts visuels. Le fruit n’est donc pas tombé loin de l’arbre ! Après des études en arts appliqués et aux Beaux Arts, il suit une formation d’illustrateur professionnel sous le regard sévère mais bienveillant de Claude Lapointe, maître de l’atelier d’illustration de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Il devient dessinateur de presse du quotidien Le Journal du Jura, à Bienne, dès 1998. Il réalise des dessins pour divers commanditaires réguliers ou ponctuels depuis 1997 : Télévision Suisse Romande, Muséum d’histoire naturelle de Neufchâtel, publications de l’État de Neufchâtel, revues courrier CFF et Via éditées par les Chemins de fer fédéraux, bimensuel Saturne, etc. Il participe à plusieurs expositions collectives en Suisse et à l’étranger. En plus de son travail de dessinateur de presse et d’illustrateur, il enseigne l’éducation visuelle et artistique à l’école secondaire régionale de Neuchâtel depuis 2001.
Dessinateur attitré des quotidiens suisses Arcinfo et Le Journal du Jura (groupe Arc presse, titres édités à Neuchâtel et Bienne). Collabore au journaux satiriques Vigousse et à la Torche 2.0. Texte © Bédéthèque
Citoyenne de Grandval, Valérie Loetscher ou Vay n’est pas qu’une femme ou une illustratrice c’est aussi la maman de deux grands enfants. En 2010, après un arrêt de plus de 20 ans, elle retrouve avec bonheur sa passion qu’est le dessin.
En 2012, elle devient illustratrice freelance auprès de plusieurs maisons d’édition pour des couvertures de livre « La course » ou « Hélia Meldyn », puis s’attèle à des projets d’illustrations jeunesse avec les livres Aldo le croco, Aldo le croco et les singes, Aristide, Mia, Samuel. Touche à tout, elle réalise aussi des portraits féminin sur toile qui seront notamment exposés lors du festival de Tramlabulle 2018. Dès le mois d’octobre, elle donnera des cours de dessin dans le cadre de l’Université Populaire à Moutier.
Nikita Mandryka passe son enfance en Tunisie, avant de faire ses études secondaires en France, en particulier à l’Institut des hautes études cinématographiques. Il commence à publier ses premières bandes dessinées chez Vaillant, le journal de Pif : Les aventures potagères du Concombre Masqué et Les Minuscules. En 1967 il passe à Pilote, écrit des scénarios pour Monzon et continue Le Concombre masqué dans Pilote.
Avec Claire Bretécher et Gotlib, il fonde en mai 1972 L’Écho des savanes dont il se retire en 1979.
Il devient rédacteur en chef de Charlie mensuel en avril 1982 lorsque le journal réapparaît, jusqu’en juillet 1983 (du no 1 au no 16), où Philippe Mellot prend cette place (du no 17 au no 45) jusqu’à la fin de la parution en février 1986.
Il devient alors directeur de la rédaction de Pilote en 1984 et membre du comité de rédaction.
Il reprend Le Concombre masqué pour Dupuis dans les années 1990-1993 : La dimension Poznave et suivants. Actuellement, il anime le site du Concombre Masqué sur lequel il publie chaque semaine une planche du Bain de minuit, la nouvelle Aventure potagère du Concombre Masqué.
Carine, de son vrai nom Christine Racine, est née à Fribourg, en Suisse. Parallèlement à une formation de graphiste, elle crée des histoires en bandes dessinées. Mariée, elle a une fille en 1981. Sa rencontre – en 1981 également – avec une jeune femme atteinte de myopathie, lui donne l’idée de raconter le cheminement de personnes atteintes dans leur santé. Si des sujets concernant la santé ont été un tremplin, reconnaît Carine, elle a créé également des bandes dessinées de sciences fiction et deux séries pour enfants. En 1999, est sortie une histoire dont le héros est un chien, aux éditions “Coeur de Loup” (France) ».
Michel Rodrigue, né le 1er avril 1961 à Lyon, est un auteur de bande dessinée, illustrateur et écrivain français pour enfants.
Michel Rodrigue aurait voulu faire du théâtre mais, après des études aux Beaux-Arts de Lyon et une licence en archéologie médiévale, il entame, en 1984, une collaboration au journal Midi olympique dans lequel il crée la série Mézydugnac. Puis deux ans après, en 1986, il adapte Cyrano de Bergerac dans son texte intégral, en collaboration, avec J. C. Vruble et L. Garcia, dans un album paru aux Éditions Vents d’Ouest. Puis, en 1987, il dessine la mascotte officielle de la Coupe du monde de rugby à XV.
Chez Glénat, avec la complicité de Roger Brunel, il réalise en BD, Les règles du rugby. Il participe, aussi, à l’album historique, L’histoire de la Révolution française en dessinant le tome 4 sur un scénario de Patrick Cothias et avec la collaboration de J. C. Vruble.
Puis, il participe à plusieurs albums collectifs d’humour chez Vents d’Ouest.
Après avoir collaboré à Spirou, il reprend Les Pieds nickelés sous le titre : Empire d’essence, en 1990 chez Vents d’Ouest. En 1991, il collabore au mensuel Rugbyman, l’organe de la Fédération française de rugby à XV, et illustre des affiches de festivals et de cirques. Il dessine, aussi, Le Voleur de pub dans la série des albums des Pieds nickelés avec Mike de Porter, en succédant à René Pellos, suivi en 1992, toujours dans la même série, par Le Flouze artistique.
Dans le quotidien L’Est républicain, il dessine chaque semaine les Ploums. Et en fin d’année, il expose et donne des cours de BD en la galerie Suspense à Vevey, en Suisse.
Aux Éditions Bagheera, il illustre quatre contes, présentés en livre-disque, destinés à un circuit publicitaire (Shell). En 1996, il organise avec Claude Moliterni, le Centenaire de la bande dessinée, et en 1997, en collaboration avec Roger Brunel, il dessine le Manuel de survie du bricoleur, chez Albin Michel. En 1998, pour le Lombard, sur un scénario de Bob de Groot, il dessine Doggyguard, premier tome d’une série d’humour, suivi d’un deuxième album en septembre 1999. De retour chez Albin Michel, il réalise Les Bébés et publie chez Hors Collection, Rugby en coupe, et chez le même éditeur en 2000, Le Foot par la bande. Dans le courant du deuxième semestre, le troisième volet de la série Doggyguard est publié au Lombard.
En 2001, il dessine le tome 1 de la série Les truculentes aventures de Rabelais éditée par Hors Collection avec la complicité d’Yves Mitton, suivi du deuxième tome en 2002.
Toujours avec Claude Moliterni, il organise, au musée d’art contemporain de Lyon, deux manifestations autour de la BD : 10 millions d’images et 10 millions d’étoiles. Depuis 2001, il dirige la collection de prêt-à-porter Sportwear de la ligne Cambé. En collaboration avec Jean-Claude Morchoisne et Michel Janvier, il réalise Horo-comics chez Jet Stream. En 2003, année où il publie le troisième volet de Rabelais, il débute la série Ly-Nook, qu’il scénarise pour André Chéret chez Joker et reprend graphiquement Clifton, à compter du dix-huitième tome, Jade, aux Éditions Le Lombard, sur des scénarios de Bob de Groot.
À partir de 2004, Michel Rodrigue écrit la trilogie de livres pour enfants La Grande Tambouille…, illustrée par René Hausman aux Éditions Au Bord des Continents et lance chez le même éditeur Contes et légendes de féeries, une série dont il élabore le scénario, la partie graphique étant prise en charge par Benoît du Peloux. La même année, en collaboration avec Achdé, sur des textes d’Hervé Richez, il publie le quatrième volume de la série humoristique Les Damnés de la route, aux Éditions Bamboo. Et, en 2005, il reprend la série Cubitus sur un scénario de Pierre Aucaigne, avec En avant toute, au Lombard.
En 2003 il participe au hors-série 20 auteurs fêtent le 10e anniversaire des aventures de Vick et Vicky de Bruno Bertin pour la collection « Petites histoires de Noël » aux Éditions P’tit Louis. Texte © Wikipédia
Caroline Rutz dite Caro, passionnée depuis toujours par l’illustration, suit des études de graphiste à l’école d’arts visuels de Bienne. Parallèlement à ses études, elle se lance dans le dessin de presse en gagnant un concours! Elle fourbit ses premières armes dès 1994 comme dessinatrice de presse au Bieler Tagblatt, le quotidien alémanique biennois et dès 1997 au Journal du Jura, le quotidien romand biennois. Elle y acquiert une sensibilité pour les deux cultures (alémanique et romande), ainsi que le sens journalistique. Durant 10 ans, elle illustre le monde de l’économie dans le mensuel économique PME Magazine. Depuis ses débuts en 2009, le petit satirique romand Vigousse compte Caro parmi ses dessinateurs. Elle y croque l’actu et illustre des articles et enquêtes. Aujourd’hui, elle travaille régulièrement pour différents journaux et magazines romands et alémaniques dans lesquels elle s’exprime sur les sujets nationaux et internationaux avec un ton grinçant et sarcastique.© Rutz Caroline
Nekomix est une association regroupant des passionnés de bande dessinée, comics et de manga depuis 1998. Son but initial est d’autoproduire le fanzine éponyme et de promouvoir les jeunes auteurs.
Au cours de son évolution, l’association s’est diversifiée. Elle participe à de nombreux festivals de bandes dessinées où elle propose aux visiteurs de découvrir ses publications, mais aussi de s’essayer à des activités ludiques par le biais d’ateliers de dessin. Occasionnellement, elle organise des expositions, réalise des fresques, etc.
Son activité restant principalement liée à la production de bandes dessinées, le fanzine Nekomix a vu naître de nombreux petits frères : Soubock, la publication underground, Soupir, le fanzine aux histoires plus coquines, et Soumo, d’influence manga.
Né à Bruxelles en 1950, Étienne Schréder est venu à la bande dessinée après plusieurs détours. Étudiant en Droit, il bifurque vers la Criminologie et travaille en milieu pénitentiaire durant cinq années. Le domaine social restera le cadre de ses activités professionnelles mais, en 1989, ses premiers récits en noir et blanc paraissent dans le défunt magazine BD (À suivre). En 1990, Étienne Schréder devient dessinateur à part entière. Il participe à l’élaboration graphique du film « Taxandria » de Raoul Servais, publie plusieurs albums chez divers éditeurs dont « Le Secret de Coïmbra » paru chez Arboris, « Loups » chez le même éditeur en 1995, « La Couronne en papier doré » chez Casterman en 1998, « Les Architectes du temps » chez Ebel ou « Le Crocodile enchaîné chez Audoin. Il collabore également avec Alain Goffin, François Schuiten, Bernard Yslaire, Ted Benoit… Il signe pour Carrément BD « Le vol d’Icare » et le scénario de « Ecce Homo » paraissant simultanément avec « Mary ». © Glénat
Pixel Vengeur, de son vrai nom Benoît Serrou, né le 29 novembre 1961, est un auteur de bande dessinée. il a reçu le Prix Schlingo en 2016 pour l’album Les Trois Petits cochons reloaded avec Mo/CDM. Il a publié de nombreux albums parmi lesquels Les Caniveaux de la Gloire avec Monsieur le Chien (Fluide Glacial), Le Petit Livre noir en couleur de Dominique (Vide Cocagne), mais également Les Aventures de Black et du Suprême Mortamère (Le Cycliste), Le Fantôme en Tergal contre la Légion Damnée du IVE Reich (Albin Michel BD), Les Aventures Intersidérantes de Splash Gordon dans Mongo Fury (L’Echo des savanes). Il travaille depuis 1999 pour les magazines Fluide Glacial, le Psikopat et Spirou. Depuis 2016, il réalise la reprise de la série Gai Luron de Gotlib, avec Fabcaro au scénario.
Bernard Swysen est un scénariste et dessinateur belge de bande dessinée, né à Bruxelles, le 31 juillet 1964. Il est notamment l’auteur de la série Rouletabille avec André-Paul Duchâteau, d’une série d’albums avec Claude Lelouch, et d’une biographie de Victor Hugo en bande dessinée.
Né à Bruxelles en 1964, Bernard Swysen débute comme scénariste dans deux hebdomadaires belges (le Soir Illustré et le Pourquoi-Pas?) avec Guy Brasseur, son professeur à l’Académie des Arts, où il rencontrera sa future épouse, la romancière et chroniqueuse Sophie Flamand.
Il devient l’assistant de Walli et Bom pour les séries Chlorophylle et Modeste et Pompon, de Bob de Moor, cheville ouvrière des studios Hergé, pour qui il dessine des décors de publicité Tintin et de Cori le Moussaillon, de Jacques Martin pour Les Voyages d’Alix et enfin de Peyo, avec lequel il réalise, entre autres choses, L’Aéroschtroumpf.
Il rencontre le scénariste prolifique et star du polar, André-Paul Duchâteau, avec qui il noue de forts liens d’amitié. À deux, ils créent la série Rouletabille, dont le deuxième tome, Le Mystère de la chambre jaune, se placera en numéro un des ventes Fnac dès sa parution, et inspirera Bruno Podalydès, qui a reçu l’album de son fils, pour son adaptation au cinéma en 2003. La série sera traduite en plusieurs langues.
Dès 1992, Les Aventures de Capucine, bébé insouciant et farceur, ont été diffusées au Japon dans le magazine Morning des éditions Kōdansha. Capucine est également le prénom de la fille aînée de Bernard Swysen. Cléo et Fanny sont ses deux autres filles.
Noisette le hamster, quant à elle, petit personnage animalier, paraît dans le journal de Spirou et se concrétise ensuite en albums chez Joker.
Viendra en 2000 la série Albert Lombaire, qui conte les péripéties d’un médecin généraliste (Casterman). La série sera traduite en néerlandais, en grec et en portugais, et sera publiée dans de nombreux magazines médicaux.
En 2003, Bernard Swysen rencontre le cinéaste Claude Lelouch, dont il a toujours admiré les réalisations. De cette rencontre naît une amitié qui se concrétise par un diptyque, paru en 2004 aux Éditions Soleil, intitulé Toute une vie, puis par Si Dieu le Veut chez Emmanuel Proust en 2008, et L’aventure c’est l’aventure chez Bamboo, en 2010. Bernard Swysen dessine pour Claude Lelouch l’affiche de son film Le Courage d’aimer, en 2005.
En 2008, Bernard Swysen publie chez Bamboo Intérim Agency, deux tomes à ce jour scénarisés par lui-même.
Également à partir de 2008, il réalise deux tomes de L’Heure de la sortie scénarisés par Adeline Blondieau.
Comme co-scénariste, Bernard Swysen écrit pour les éditions 12bis Le Pouvoir de convaincre en 2012 avec Gilbert Thiel, et Rachida, au nom des pères en 2013 avec Yves Derai. Le dessin de ces deux albums est assuré par Marco Paulo.
La sortie de Rachida, au nom des pères connait un retentissement médiatique en France, car Rachida Dati tente de faire interdire sa parution, demande dont elle est déboutée.
Inaugurant un triptyque Trois Arts majeurs, Trois Génies, une imposante biographie de Victor Hugo, sort en 2014 chez Joker. La préface est de Jean-Marc Hovasse. La quatrième de couverture est écrite par Claude Lelouch et Robert Badinter. Une fresque, agrandissement d’une case de l’album, accueille le visiteur dans la Maison natale de Victor Hugo, à Besançon. L’album reçoit les félicitations écrites de Jean d’Ormesson. Un cycle de conférences et de nombreuses expositions autour de l’ouvrage ont lieu à Louvain-la-Neuve, à Villers-la-Ville, à Besançon, à Illzach ou encore à Villequier.
Le deuxième tome du triptyque, Léonardo da Vinci, est lancé au Clos Lucé en juin 2016, et sort en librairie en septembre de la même année. Il est préfacé par Serge Bramly, et la quatrième de couverture est écrite par Gonzague Saint-Bris. En 2018, les éditions Dupuis inaugure une nouvelle collection basée sur les biographies des méchants de l’Histoire scénarisé par Bernard Swysen. Le 1er tome sera dessiné par Fredman. Texte © Wikipédia
Fredman, dessinateur autodidacte a commencé comme illustrateur indépendant. Passionné de cinéma et de pub, il remporte en 1988 le concours Zorg le produit dans le cadre de l’émission Nulle Part Ailleurs sur Canal+. Par la suite, une formation au CFT Gobelins, lui permet de se lancer dans l’animation d’images de synthèse. Finalement, c’est en s’installant à Montpellier qu’il rencontre Jim et que leur collaboration peut enfin voir le jour. Texte © Vents d’Ouest
En 2018, les éditions Dupuis inaugure une nouvelle collection basée sur les biographies des méchants de l’Histoire scénarisé par Bernard Swysen. Le 1er tome sera dessiné par Fredman.
Sophie Turrel est dessinatrice depuis l’enfance comme tous les enfants… elle n’a simplement jamais arrêté de dessiner !
Elle est aujourd’hui illustratrice et graphiste indépendante.
Sophie Turrel est née en 1973 à Grenoble, puis étudie le design aux Beaux-Arts de Saint-Étienne, en 1997, elle revient dans sa ville natale où elle travaille comme illustratrice. En association avec des graphistes, elle réalise des affiches, logos, brochures de communication, et divers documents graphiques. Aujourd’hui elle vit et travaille en Savoie.
Les illustrations de Sophie sont gaies, vives et colorées et son univers se rapporte souvent au monde de l’enfance.
Elle illustre depuis 2003 la série de livres jeunesse “Les petits chats” ; des albums pétillants, joyeux et lumineux, écrits tout en rimes par Stéphanie Dunand-Pallaz et édités chez Balivernes éditions.
Elle crée également depuis 1999 de nombreuses cartes postales pour la collection “Cache-cache” aux éditions des Correspondances. Distribuées dans le monde entiers, ces cartes postales à 2 volets présentent des images remplies d’animaux drôles et poétiques.
Son travail de graphiste s’exerce dans des domaines variés tels que des affiches, publicités, logos, identités visuelles, cartes de restaurant, flyers ou faire-part… pour différents événements pour des entreprises, des associations ou des particuliers.
Lorsqu’elle n’est pas à sa table de dessin avec ses crayons et ses encres de couleurs pour créer une illustration, c’est qu’elle est devant son ordinateur pour réaliser une composition graphique… à moins qu’elle ne soit en balade dans les forêts ou les prairies de ses montagnes Savoyardes !
Texte © Sophie Turrel
Dan, de son véritable nom Dan Verlinden, né le 19 juin 1972 est un auteur belge de bande dessinée.
Après des débuts sur les populaires bandes dessinées Lucky Luke et Rantanplan, sous la supervision de leur créateur Morris, il rejoint les éditions Dupuis, où il travaille comme lecteur-correcteur, alors à peine âgé de 20 ans.
À 23 ans, il intègre l’atelier de Tome et Janry, qui réalisent les séries Les Aventures de Spirou et Fantasio mais aussi leur propre création, Le Petit Spirou. Ils sont alors assistés depuis 1986 du coloriste Stuf et plus récemment du jeune dessinateur Bruno Gazzotti. Ce dernier est cependant de plus en plus pris par la série Soda, qu’il dessine depuis 1991.
Dan assiste donc Janry sur le tome 4 du Petit Spirou, qui sort en janvier 1994. Fort de cette réussite, il participe au dessin du tome 45 de Spirou & Fantasio, intitulé Luna fatale, sorti en 1995.
Dan remplace ensuite Gazzotti auprès de Janry sur Le Petit Spirou, et ce jusqu’au tome 10, publié en 2001.
À partir de 2002, il travaille seul au dessin d’une nouvelle série de science-fiction animalière, scénarisée par Tome, intitulée Rages, pour les éditions Dargaud. Mais le premier tome ne sera pas publié, en raison de l’arrêt de la collection qui devait accueillir la série.
Il retrouve donc Le Petit Spirou à partir du tome 13, qui sort en 2007.
En 2011, il quitte une seconde fois la série (au terme du tome 16), cette fois pour remplacer Bruno Gazzotti au dessin de la série d’action new-yorkaise Soda, que Tome relance après neuf ans d’arrêt. Le tome 13, intitulé opportunément Résurrection, sort en novembre 2014.
Il travaille depuis sur le quatorzième tome de Soda.
Drac est entrée dans le monde de la bande dessinée en 1996.
Pendant ses vacances d’été, cette versaillaise d’origine découvre par hasard un album pour lequel elle a instantanément le coup de foudre. Quelque temps plus tard, elle apprend que l’auteur participe à un salon de BD près de chez elle. La décision est vite prise. Elle s’y rendra ! C’est le début d’une longue aventure, toujours en cours.
Les salons deviennent sa seconde peau. Attirée par l’ambiance qui s’en dégage, elle les fréquente de manière assidue. Lors de l’un d’eux, elle rencontre une bande de joyeux drilles en passe de fonder l’association Nekomix. Son objectif : réaliser un fanzine. Tout naturellement, Drac se joint à l’équipe et, depuis lors, y apporte sa motivation et son dynamisme.
Parallèlement, Drac continue ses études en communication visuelle et, par la suite, commence à travailler comme infographiste et webdesigner pour des agences telles Rapsody, InfoFlash ou Innovactif.
Sa rencontre avec Phicil, lui ouvre les portes de la couleur. Le dessinateur de Georges Frog et de London Calling lui demande en effet d’être sa coloriste. Une mission qu’elle accomplira avec plaisir et qui mènera à de nombreux autres projets.
Drac rejoint les dessinateurs de Nekomix en 1996. L’association qui réunit des passionnées de BD est en passe de créer son premier collectif. Une occasion qu’elle saisit au bond. Au fil du temps, elle s’investit de plus en plus dans le projet tant côté dessin qu’organisation. Drac conçoit ainsi le site Internet de Nekomix, organise des expositions ou encore représente l’association dans les salons de BD. Outre dessiner ses propres planches pour les collectifs, elle assure aussi occasionnellement la coordination de certains numéros. Nekomix publie une publication éponyme, mais aussi Soupir, Soubock et Soumo.
LA COULEUR
En 2005, Drac va ajouter à sa palette de talents, la mise en couleur d’illustrations et de bandes dessinées. Sa rencontre avec le dessinateur Phicil fut décisive dans ce domaine. Le papa de George Frog lui propose en effet de « pigmenter » le premier tome de sa série publiée chez Carabas. Cette dernière relate les péripéties d’une jeune grenouille française qui, dans les années 30, part à New York, pour tenter sa chance dans le milieu du Jazz. Ce partenariat est un succès qui se poursuit à travers les trois tomes suivants de la série. Elle travaille en parallèle sur la mise en couleur des trois tomes de London Calling, scénarisés par S. Runberg, dessinés par Phicil et édités par Futuropolis. Ces expériences lancent Drac dans sa carrière de coloriste et lui permettent de collaborer par la suite avec d’autres dessinateurs, tels Vanyda (Valentine, éditions Dargaud) ou Yomgui (L’école de Pan, éditions Milan) .
Drac utilise la couleur pour créer des ambiances sur un récit graphique, mettre en avant les émotions et autres éléments importants de l’histoire ou encore bien différencier les lieux et les scènes. Elle utilise son inspiration pour traduire le plus justement possible la vision des dessinateurs et scénaristes. Drac apprécie particulièrement la richesse des échanges résultant de ses collaboration avec les différents auteurs. Texte © Géraldine Vessière
Amandine est née en 1980 dans le Val d’Oise. Titulaire d’un DEA d’Arts Plastiques spécialisé bande-dessinée (Université Paris VIII), elle publie ses premières planches dans les différents collectifs de l’association Nekomix dont elle fait partie des membres les plus actifs. Son premier album intitulé Les Envolées de Violette paraît en 2006, sur un scénario de Sarabelle (éd. Theloma), bientôt suivi par une série BD sans textes pour les tous petits, réalisée à quatre mains avec Tomatias : Valentine, Valentin et Ils vécurent heureux… (éditions Carabas). Depuis, elle se consacre à sa série jeunesse Mistinguette (8 tomes parus), en collaboration avec Greg Tessier (éditions Jungle), tout en travaillant ponctuellement sur de nouveaux projets, tel que les Chroniques Ados, avec Eddy Simon au scénario (éditions Jungle). En parallèle, Amandine est également illustratrice pour la jeunesse (notamment pour les éditions Larousse, Playbac, Fleurus Presse, etc.) et elle intervient régulièrement dans le milieu scolaire.Texte © Amandine